Dans un monde auquel efficacité et rapidité dominent, les automobilistes pourront bientôt vivre une transformation notable sur les autoroutes françaises. En effet, selon les récentes annonces de Philippe Coy, président de la Confédération nationale des buralistes, le paiement des péages autoroutiers connaîtra une évolution significative. Zoom sur ce changement prometteur pour les millions de conducteurs français…
Un lancement prévu pour juin prochain
Prévue pour être mise en œuvre sur l’axe Paris-Normandie, cette innovation vise à fluidifier le trafic de la toute première autoroute urbaine en France empruntée par 40 000 véhicules par jour. En effet, les barrières de péage de l’A13 et A14 seront remplacés par des portiques équipés de caméras pour enregistrer les plaques d’immatriculation. Une initiative qui s’inscrit dans le cadre de la loi d’orientation des mobilités (LOM) qui vise à développer l’introduction de portiques à “flux libre”. L’objectif est clair : simplifier la vie des usagers et fluidifier le trafic.
On passera certains péages sans s’arrêter, mais vous aurez 48 heures pour régler votre passage. Ça pourra se faire en ligne. Mais d’ici le deuxième semestre, il sera possible de le payer chez votre buraliste.
Philippe Coy, président de la Confédération nationale des buralistes
Le système capture automatiquement les informations nécessaires pour appliquer le tarif approprié selon le type de véhicule et procéder à la facturation. Ce système, déjà en vigueur dans d’autres pays comme les États-Unis ou l’Australie, soulève néanmoins des questions et des inquiétudes, notamment concernant les amendes pour ceux qui oublieraient de payer son péage dans le délai imparti.
Effectivement, si le paiement est effectué en retard, une pénalité pouvant atteindre 375 euros peut être appliquée. Pour prévenir cette situation, la Sanef, qui gère les autoroutes du Nord et de l’Est de la France, recommande de s’enregistrer sur son site internet. Les utilisateurs devront y fournir leur numéro de plaque d’immatriculation s’ils optent pour le règlement en ligne.
Un partenariat stratégique entre SANEF et la FDJ
D’ores-et-déjà équipés chez 10 000 bureaux de tabac agréés, le service Nirio joue véritablement le rôle de pierre angulaire. Pour rappel, ce système de paiement inédit appartient au groupe de la Française des Jeux, développé en partenariat avec la Confédération nationale des buralistes. Une application qui permet aujourd’hui de régler diverses “factures du quotidien” (téléphone, eau, électricité).
Ma volonté, c’est de faire des buralistes des drugstores du quotidien. C’est-à-dire des endroits où l’on peut trouver, à tous les coups, le produit que l’on veut en dernière minute.
Philippe Coy, président de la Confédération nationale des buralistes
Un nouveau prisme qui facilitera non seulement l’accès à ce service, mais contribuera aussi à la transformation du métier de buralistes. Des bureaux de tabac faisant aujourd’hui face à la baisse des ventes de cigarettes. Une tendance les poussant aujourd’hui à devoir enrichir davantage son offre. Une révolution faisant fortement écho à notre article traitant de l’émergence progressive du MaaF et des Super App…