Après le récent référendum des trottinettes électriques à Paris, il semblerait que les citoyens aient de nouveau une occasion de faire entendre leur voix. Et cette fois-ci, elle concernerait tous les Français. En effet, depuis lundi, le Sénat vient de publier une consultation en ligne, au sujet des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m). Une mesure de plus en plus controversée à l’origine de cette action participative. Zoom sur ce questionnaire ayant pour objectif « d’identifier les difficultés rencontrées » par les riverains et les professionnels.
11 000 contributions en quelques heures !
Voici ce dont affirme le délégué général de l’association 40 millions d’automobilistes, Pierre Chasseray. Un engouement, pouvant se traduire par la simplicité du procédé. Comme indiqué dans les premières lignes du questionnaire. « Le temps estimé pour répondre à ce questionnaire est inférieur à 10 minutes ».
Une consultation en ligne ouverte à tous jusqu’au 14 mai, incluant une série d’auditions et déplacements menés sur le terrain. Une initiative participative s’inscrivant dans le cadre d’une mission d’information sur l’acceptabilité des ZFE.
Les résultats prévus pour juin prochain
À travers le questionnaire, le Sénat s’interroge principalement sur l’acceptabilité sociale. Parmi les questions posées, les répondants doivent se prononcer sur leur volonté « de changer de véhicule en faveur d’un véhicule propre du fait de la mise en place des ZFE ». Ou encore, s’ils ont « connaissance des aides financières possibles pour l’acquisition d’un véhicule propre ? »
Une adhésion loin d’être à 100%, avec comme principal écueil les coûts engendrés par le remplacement d’un véhicule polluant. Pour rappel, dans une récente étude du CSA, seuls 17% des Français, ont déclaré envisager de changer de véhicule et 36% des sondés à continuer d’emprunter leurs voitures, quitte à être verbalisés pour 17% d’entre eux. Une rébellion qui pourrait qui sait s’estomper au vu de l’application des pistes suggérées par la consultation…