La nouvelle est tombée récemment… De nouvelles trottinettes partagées vont faire leur entrée sur le marché bruxellois. Après Lime, Dott, Bird, Bolt, Pony, Voi et Tier, il s’agit du huitième opérateur à s’établir dans la capitale. Mais qui est ce petit nouveau ? D’où vient-il et comment compte-t-il rivaliser avec les plus grands ? On vous dit tout…
Des trottinettes “made in Belgique”
Il s’agit de Gliize, une jeune entreprise familiale bruxelloise. Derrière cette jeune pousse, on retrouve Emin Luka, ancien candidat de l’émission Koh-Lanta et son fils Sami. Leur objectif ? Restaurer l’image des trottinettes électriques. Leur priorité est d’offrir un mode de transport ergonomique, facile d’utilisation et qui ne produit aucune émission de Co2. En réduisant la pollution et les embouteillages en centre-ville, Gliize contribuera à une ville plus agréable et plus saine. Ces trottinettes sont conçues pour durer dans le temps grâce à des matériaux solides et résistants, et leur batterie possède une grande autonomie. Désormais, 1.000 trottinettes bleu ciel s’ajouteront aux 20.000 engins en libre-service déjà implantés à Bruxelles. Une chose est sûre, ce nouvel acteur est ambitieux, et veut sa part du gâteau…
Des atouts pour se démarquer de la concurrence
Gliize revendique un ancrage plus local que les géants de la concurrence comme Lime (Californie), Dott (Amsterdam), Bolt (Estonie), Tier (Berlin), Pony (Angers) ou encore Poppy (Anvers, Belgique). Ainsi, elle espère que les usagers privilégient spontanément un opérateur local. De plus, leurs tarifs restent dans la moyenne basse du marché actuel à Bruxelles : 1€ le déblocage et 0,23€ la minute ensuite.
Pour nous, Bruxelles est notre ville natale : nous vivons ici, connaissons la ville et ses enjeux. Je suis convaincu que nous pouvons faire la différence avec cela.
Emin LUka, COFONDATEUR ET CEO DE GLIIZE
Gliize veut se distinguer des autres prestataires en misant également sur la sécurité. « Sami est pompier professionnel à Bruxelles, et cette expérience est un énorme atout » déclare Emin Luka. Selon le PDG, de nombreux jeunes qui utilisent des scooters électriques partagés ne connaissent pas suffisamment les règles de circulation, alors qu’ils roulent sur la voie publique. De plus, le port du casque n’est pas obligatoire sur les trottinettes de la capitale. Pour les fondateurs de Gliize, la prévention auprès des usagers est d’autant plus nécessaire. Ainsi, lors du lancement, le duo père/fils assure que des dispositifs seront mis en place…
Nous voulons pousser nos utilisateurs à porter un casque et à respecter les règles de circulation. Nous voulons le faire, par exemple, en organisant des démonstrations dans les écoles et en mettant en place les GLIZZ Rangers : une petite communauté qui considère qu’il est important de voyager de manière sûre, écologique et ordonnée.
Sami Luka, CoFONDATEUR DE GLIIZE
Si actuellement Gliize ne se limite qu’aux rues de la capitale, le père et fils Luka espèrent élargir leur flotte à d’autres villes. “Nous sommes assis autour de la table avec d’autres villes pour voir ce qui est possible, et elles répondent également positivement à notre approche. Je suis convaincu que la micromobilité est une chose positive, malgré les polémiques qui existent aujourd’hui” affirme l’un des cofondateurs. De plus, les cofondateurs de la marque explorent d’autres marchés. Celui des entreprises et du secteur hôtelier, notamment à qui ils souhaitent mettre à disposition des trottinettes pour leurs employés ou clients. Reste à savoir si cet outsider local résistera au durcissement des mesures prévues dans les mois à venir à Bruxelles…