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La loi Mobilités LOM enfin adoptée, ce que cela change

C’est officiel, la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM) a enfin été approuvée par le Parlement. Adoptée le 19 novembre, cette loi vise à améliorer les déplacements des Français au quotidien. Tout cela en engageant une mobilité plus durable. Avec près de 9 français sur 10 qui utilisent leur voiture au quotidien, la loi LOM a pour pari ambitieux de modifier ces habitudes. Zoom sur quelques-unes des nouvelles prérogatives promulguées et les changements à venir pour les collectivités.

“Des transports plus faciles, moins coûteux et plus propres”

Après plus de deux ans d’écoute et discussions, c’est enfin le dénouement d’un vaste projet de loi. Comme résumé par Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, ” l’objectif est simple : des transports du quotidien à la fois plus faciles, moins coûteux et plus propres. [..] La loi d’orientation des mobilités apporte une réponse forte aux fractures sociales et au sentiment d’injustice que vivent beaucoup de Français qui n’ont pas de solution de mobilité satisfaisante au quotidien, ainsi qu’à l’urgence environnementale. Plusieurs observations sont à l’origine de cette loi. À savoir l’utilisation de la voiture individuelle au détriment de modes de transport plus doux, les territoires isolés en manque de solutions de mobilité, l’augmentation de la pollution et de la congestion dans certaines villes, l’effondrement de multiples ponts, etc.

13,4 milliards d’euros débloqués

Afin de palier à ces problématiques, 13,4 milliards d’euros seront investis, “avec une priorité donnée aux transports du quotidien“. Cette somme faramineuse sera essentiellement utilisée d’ici à 2022 dans le développement et l’amélioration des infrastructures et service déjà existants. Par infrastructures et services, cela recense le développement des lignes RER, l’augmentation du nombre de trains quotidiens, ou encore l’installation de pistes cyclables et de nombreux points de recharges pour les voitures électriques. Comme précisé par Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d’État en charge des Transports. « Cela faisait plus de 35 ans qu’on n’avait pas réformé aussi profondément nos transports. […] Le plus important, c’est maintenant que les avancées très fortes de ce texte se concrétisent dans le quotidien des Français. C’est la seule chose qui compte et qui nous anime. L’État accompagnera les territoires dans la prise en main des outils qui sont mis à leur disposition ».

En route vers une transition écologique et une mobilité plus durable

Comme soulignée par la ministre Transition écologique et solidaire, cette loi a pour objectif de mettre en avant des solutions de mobilité “plus propres“. L’une des premières mesures répondant aux enjeux environnementaux est la mise en place de zones à faibles émissions mobilité (ZFE). Ces dernières permettent notamment aux grandes agglomérations, l’interdiction de circulation aux véhicules les plus polluants. Libres à eux de définir leurs propres critères tels qu’un créneau horaire, le type de véhicules, une zone, etc. Vingt-trois grandes collectivités se sont déjà engagées dans cette démarche. C’est notamment le cas de Lyon avec la mise en place d’une circulation différenciée, il y a quelques mois. Ce nouveau dispositif a pour objectif de permettre aux villes de lutter contre la pollution émise par le trafic routier.

Par ailleurs, autre dispositif en faveur d’une mobilité plus durable, la mise en circulation de véhicules autonomes. Cela inclut notamment entres autre les navettes autonomes. Véritable mode de transport de demain, 16 villes expérimenteront cette nouvelle solution de mobilité sur leurs routes. À cela s’ajoute aussi l’autorisation aux communes de réserver des voies aux covoiturages sur certaines plages horaires. Ou également, d’augmenter le nombre de places de parking réservées aux véhicules en autopartage. De quoi ainsi lutter efficacement contre la congestion urbaine et améliorer la qualité de l’air !

Le développement et l’uniformisation des services numériques de mobilité

Parmi les différents enjeux de la loi d’orientation des mobilités, figure également l’ouverture officielle des données des services de transport. D’après l’article 9 de la LOM, ” il impose l’ouverture des données en temps réel et accélère le calendrier européen par la mise à disposition de données concernant une partie du réseau non intégré au réseau transeuropéen de transport global”. Autrement dit, elle confère aux collectivités et tout acteur de la mobilité l’obligation de partager et transmettre ses données de mobilités.

Autre avancée, la promulgation d’une application multimodale compilant une billettique centralisée. Chaque agglomération a pour mission de proposer son propre service de mobilité par le biais d’une seule et même application. En un mot, cela revient au “MaaS” ! Si ce terme ne vous parle pas, n’hésitez pas à consulter notre article, consacré à ce concept. Acronyme de Mobility as a Service, les collectivités et les entreprises privées ont aujourd’hui la possibilité de mettre en place une plateforme. Cette dernière permet de vendre un large choix de modes de transports publics et privés. L’Ile-de-France n’a notamment pas attendu l’adoption de la loi LOM. En effet, IDF Mobilités avait annoncé fin octobre le lancement de sa propre application de MaaS. Tout comme Lyko, IDF Mobilités a pour ambition de regrouper un grand nombre de services de mobilités.

Agrégeant différents modes de transport, l’utilisateur a la possibilité de planifier son trajet, les comparer, et les réserver directement sur une même plateforme. Et tout cela via un paiement unique ! Notre API Lyko permet notamment de faire cela. Via notre puissante boite à outils technologiques axée 100% MaaS, nous souhaitons tout comme la loi LOM rendre les trajets quotidiens et occasionnels plus rapides, plus économiques et plus durables. Pour en apprendre plus sur notre solution MaaS, n’hésitez pas à consulter notre site lyko.tech.

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