Pour une bonne partie du grand public, “Book on Google” était un outil resté méconnu jusqu’à cette annonce. En effet, la plateforme de recherche Google Flights annonçait ces jours-ci vouloir mettre fin à son outil de réservation de vol en direct, seulement quelques mois après avoir supprimé son option de réservation d’hôtel en printemps dernier. Zoom sur cette annonce qui renvoie le géant du web à sa fonction initiale…
Des fonctionnalités qui ne font pas l’unanimité
C’est officiel ! La firme américaine Google a récemment déclaré à Skift vouloir stopper sa fonctionnalité “Book on Google” pour toute réservation de vol. Lancée en 2015, au même titre que la fonction de réservation directe d’hôtels, il semblerait que Google Flights ne soit bientôt plus disponible. Une décision qui prendra effet d’ici à la fin du mois pour la quasi-totalité des pays couverts, et au 30 mars 2023 aux USA.
Accusant un faible nombre de réservations, Google Flights proposera désormais une redirection directe vers les sites et compagnies aériennes partenaires. De plus, certains médias parlent même de suspicion de récupération des données. Mais pas de panique, tous les vols réservés avant ces dates limites sont toujours valides. Google reste pour le moment à disposition, pour passer ensuite le relais aux compagnies aériennes et agences de voyage en ligne.
Une volonté d’être profitable à tous
Comme déclaré par Google, “à l’origine, nous avons proposé cette fonctionnalité pour donner aux gens un moyen plus simple d’acheter leurs billets et pour aider nos compagnies aériennes partenaires et les OTA à recevoir plus de réservations”.
Nous sommes un fournisseur de technologie, beaucoup de personnes cherchent sur notre moteur de recherche des informations sur leurs voyages, et nous voulons les connecter avec les acteurs dont c’est le métier.
porte-parole de google
Pour cela, cet outil visait à faire gagner du temps en pré-remplissement directement les données personnelles de l’utilisateur, voire les données bancaires si celles-ci étaient déjà enregistrées. Cela profitait également aux compagnies et OTA dont le site web n’était pas assez responsive, et tout cela de manière gratuite. Une démarche des plus louable avait pour but de générer plus de visibilité aux professionnels du tourisme, malgré une peur de voir Google Flights se transformer en OTA. Un point démenti à plusieurs reprises par Google, présentant aujourd’hui un réel soulagement pour le secteur du tourisme.