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Sondage ZFE : Des Français pas si enclins sur le sujet…

Après les trottinettes en libre-service à Paris, c’est au tour des ZFE d’être passées au crible. En effet, pour la seconde année consécutive, la CSA et Allianz Assurances viennent de publier les résultats d’une récente étude menée auprès de 10.000 Français sur le sujet. Et le résultat, à la grande surprise, est sans appel ! Zoom sur ce sondage mettant l’accent sur cette mesure coercitive, faisant progressivement partie intégrantes de notre paysage urbain, mais loin d’être acceptée de tous…

De moins en moins méconnues du grand public…

Avec une progression de plus de 14 points par rapport à l’année dernière, les zones à faibles émissions commencent peu à peu à faire partie du vocabulaire des automobilistes. En effet, d’après l’étude, aujourd’hui, 1 Français sur 2 (51%) serait capable de donner la définition d’une ZFE. Pour rappel, seuls les véhicules les moins polluants (en fonction de leur certificat vignette Crit’Air) sont autorisés à y circuler.

Un chiffre qui fluctue énormément en fonction du lieu d’habitation des sondés. En effet, dans les grandes agglomérations françaises telles que Paris ou encore Lyon, on passe respectivement à 60% et 70%. Une connaissance sur le sujet qui se doit d’être toutefois néanmoins nuancées. D’après l’étude, seulement 37% déclarent être suffisamment informés sur le sujet. Au point que seuls 1 sondé sur 3 a déclaré été capable d’assigner la bonne vignette Crit’Air à son véhicule. Un constat assez surprenant ! Mais, important de souligner, que ce résultat a progressé de 7 points par rapport à l’année dernière.

Mais de plus en plus critiquées…

Comme annoncé dans l’introduction, un des résultats marquants de cette étude concerne l’opposition de plus en plus soulignée sur les ZFE. En effet, cette année, près de 1 Français sur 2 sont opposés à cette mesure. 49% pour être précis, avec une hausse de 6 points par rapport à l’année dernière. Un chiffre qui atteint les 62% pour les sondés disposant de véhicules classés Crit’Air 4, 5 et non classés.

Un constat qui devra être sans nul doute pris en compte par les collectivités locales. Et ce, encore plus, avec la mise en place de ZFE obligatoires aux villes de plus de 150 000 habitants, d’ici à 2024.  Une mesure qui à ce jour ne semble pas convaincre les automobilistes à changer leurs habitudes. En effet, seuls 17%, ont déclaré envisager de changer de véhicule.

Un chiffre mettant l’accent sans le vouloir sur la question du budget. Une inégalité menant même 36% des sondés à continuer d’emprunter leurs voitures, quitte à être verbalisés pour 17% d’entre eux. Un constat loin d’être pessimiste… En effet, l’étude souligne tout de même que 1 Français sur 3 affirme être enclin de se tourner vers d’autres alternatives de transport. Parmi les modes de transport, on retrouve les transports publics (24%) ou encore le covoiturage et l’autopartage (9%). Une piste à creuser pour les villes et les acteurs de la mobilité, qui devront ensemble avancer dans la promotion de la multimodalité…