Oubliez le temps où nous devions payer en espèce pour acheter notre titre de transport. Désormais, il suffit uniquement de tapoter sa carte bancaire. Sans enregistrement au préalable, ni délivrance de reçu ou de ticket papier. Un paiement sans contact devenu anodin, qui s’est encore plus ancré dans le quotidien des usagers.
Et ce, encore plus au lendemain de la période de pandémie. Adapté à la fois pour les voyageurs habituels comme occasionnels, l’Open Payment constitue une véritable révolution en terme d’expérience utilisateur. Zoom sur l’étude menée par Visa en mai dernier vis-à-vis des paiements sans contact. Une enquête révélant les attentes de près de 11 500 adultes dans plus de 14 pays, pouvant fortement vous servir…
Plus qu’une attente, un réel levier d’acquisition…
Plus de 9 personnes sur 10 partageant le même avis… Voici sans nul doute un des chiffres le plus marquant de cette enquête “Future of Urban Mobility.” En effet, 91% des sondés s’attendent fortement à ce que le paiement sans contact soit proposé dans les transports en commun. Avec près de la moitié (45%) qui préfèrent payer leur transport via ce moyen. Une interopérabilité entre les différents terminaux et médias permise par « la norme cEMV”. Un standard international de sécurité des cartes de paiement sans contact et émulés par Apple/Google Pay», présentant une vitesse de transaction élevée.
Comme confié par Saeeda Jaffar, senior VP CCG de Visa, “la pandémie a poussé de nombreux passagers à remettre en question le statu quo en ce qui concerne la façon dont ils paient leurs tarifs. Les paiements sans contact peuvent résoudre bon nombre des problèmes auxquels sont confrontés les transports publics aujourd’hui en rendant le paiement plus facile, plus rapide et plus simple. En créant une telle expérience de transport sans friction, les opérateurs augmentent la satisfaction des clients, encouragent les utilisateurs existants à voyager plus souvent et incitent de nouvelles personnes à utiliser le système.”
Un système en boucle ouverte avantageux
Que cela soit par commodité (44%), par gain de temps (40%), par inquiétude de ne pas avoir assez de liquide (38%) ou encore par réduction de contact (35%), le paiement sans contact semble présenter de nombreux avantages du côté de l’usager. Au point de les pousser à utiliser plus les transports en commun. En effet, l’étude de Visa relève également que plus d’un usager sur 3 (32%) considère l’Open Payment comme premier élément qui les inciterait à emprunter plus les transports en commun.
Une technologie qui tire avantage d’un système de paiement catégorisé de boucle ouverte, faisant passer la commodité au niveau supérieur. En effet, dans le cas de système à boucle fermé, ce sont les cartes à puce généralement émises par les opérateurs de transport publics qui servent de paiement. L’inconvénient : Seul leur propre système de billettique peuvent acceptés ce mode de paiement. À travers un système en boucle ouvert, une carte bancaire ou un smartphone peuvent être utilisés comme titre de transport.
Une flexibilité tarifaire de plus en plus appréciée
Avec l’émergence de l’ABT (Account Based Ticketing), les opérateurs de transports publics peuvent ainsi mettre en place les fameux tarifs plafonnés. Cité par 30% des répondants, le tarif plafonné représente une autre source de motivation. En effet, plus de 3 usagers sur 5 seraient plus incités à emprunter les transports en communs, dans ce cas.
Une flexibilité tarifaire offrant à l’usager le “tarif le plus juste”. L’usager paye au fur et à mesure, sans avoir à décider à l’avance de la distance ou de la durée de son déplacement. Comme explicité dans le rapport, “Le plafonnement des tarifs peut contribuer à accélérer le processus d’embarquement en atténuant la confusion sur la façon de payer pour les nouveaux usagers.“
Un système qui ne cesse de séduire de plus en plus de réseaux dans le monde… Cela devient peu à peu la norme et les opérateurs se doivent de se mettre au diapason. Dans une étude précédente, publié en avril 2022, Visa indiquait que “plus de 500 agences de transport en commun dans le monde acceptent désormais les paiements de marque Visa à bord des bus, aux portes du métro et pour d’autres modes de transport. Et dont, 50 villes de plus dans le monde qui ont introduit les paiements en cartes Visa et porte-monnaie NFC au cours des six mois précédant le 31 mars.” Un chiffre plus qu’encourageant et qui risque de continuer d’augmenter…